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Less is more

Dans ce monde de profusion, il est très facile de tomber dans le vice “du collectionneur”! On nous fait miroiter monts et merveilles : une photographie interstellaire grâce au tout dernier capteur 6ème génération, une netteté jamais égalée, une rapidité d’obturation super-héroïque etc. Je suis, comme beaucoup, tombé dans cette spirale infernale jusqu’au jour où je me suis posé cette question “en quoi toutes ces “avancées” font-elles de moi un meilleur photographe ?”

La réponse est crue… ça n’avait aucun effet sur le seul résultat qui compte : la photo ! À bien y penser, peut-être oui mais sur le portefeuille. Lassé de Canon, je suis passé chez Fuji et il s’est passé un genre de déclic. J’ai senti une alchimie entre ma façon de faire et leurs boitiers. Au fur et à mesure que je m’appropriais ce nouveau venu, une pensée s’est imposée. Je n’ai besoin que d’une seule caméra pour ce que je fais ! Pour ma photo perso, j’utilise un boitier compact avec objectif fixe et c’est largement suffisant. Comme je l’ai déjà mentionné avant, la contrainte participe grandement à la créativité. Sur les mariages, je prends deux boitiers pour des raisons évidentes : j’ai besoin d’un second boitier de secours – j’utilise deux focales différentes. Je suis léger, rapide et à l’affût peu importe le contexte. Je peux entièrement me concentrer sur ce qui se déroule sous mes yeux !

Dans le cas des deux photos ci-dessus, j’avais deux appareils autour du cou avec un 35 et un 85mm. Le 35 permet d’avoir cette photo de contexte qui est si précieuse pour le “storytelling”. La seconde joue sur la proximité et exclut un certain nombre d’éléments pour ne garder que l’essentiel.

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